Cette synagogue, édifiée en 1909, a entamé sa restauration après avoir été sélectionnée au Loto du patrimoine en 2023. L’opération, initialement prévue pour 2024, a pris du retard. Fermée depuis près de 15 ans, l’édifice présente d’importants désordres structurels liés aux infiltrations d’eau et à son long abandon.
La première phase du chantier se concentre sur les éléments les plus dégradés. Elle comprend la reprise de la couverture, de la charpente, ainsi que des façades Est et Ouest, en plus de la réfection du réseau d’évacuation des eaux pluviales. Ces interventions devraient durer entre six et huit mois. Une seconde phase sera ensuite engagée pour restaurer la partie située rue Franquette pendant une durée équivalente.
Les phases suivantes viseront les espaces intérieurs, notamment la salle de prière, la bimah, la galerie des femmes, le vestibule, l’office et l’appartement du rabbin. À terme, le site rénové accueillera un atelier de calligraphie juive et un musée consacré au judaïsme.