Serdar Iyisoy est un artisan passionné, un homme qui a toujours su s’adapter aux besoins de son métier. Un artisan complet, capable de tout faire : plomberie, peinture, etc. Sa polyvalence et son engagement se reflètent dans les véhicules qu’il choisit pour son activité. Ayant déjà possédé deux Vito manuels diesel, Serdar s’est lancé un nouveau défi. “C’est mon troisième véhicule chez Mercedes”, raconte-t-il. Avec l’âge, la conduite manuelle commençait à peser sur son genou gauche, le forçant à chercher une alternative. Alors que son ancien véhicule, âgé de 10 ans, lui causait des douleurs aux épaules, celui-ci, avec son volant plus souple, est un véritable soulagement. C’est ainsi qu’il en est venu à choisir un Vito électrique, qu’il conduit depuis maintenant un mois. “Je ne roule qu’en ville”, précise-t-il. La capacité de charge de son véhicule est également adaptée à ses besoins : 5 m³ avec les étagères de rangement, et jusqu’à 6,6 m³ à vide. Il reste prudent, observant comment ce nouveau véhicule s’adaptera à son quotidien, particulièrement avec l’hiver qui approche. Conduire un véhicule électrique n’était pas un choix évident pour lui. “Tout le monde m’a déconseillé ce type de véhicule,” confie-t-il. Pourtant, il a pris le risque, prêt à voir avec le temps si c’est une bonne affaire ou non.
Rester dans le périmètre
Serdar est un homme de proximité. “Je suis toujours dans le 92. Je ne sors pas d’un rayon de 3-5 km”, dit-il. Ses clients sont tous dans sa commune, et les grandes distances ne font pas partie de son quotidien. Pour lui, l’important est d’avoir un véhicule adapté à son travail. Il a ainsi opté pour un modèle extra long, de 6 m³. “Je trouve des espaces pour stationner finalement,” précise-t-il, satisfait de sa décision. Serdar a trouvé son Vito électrique en occasion sur un site de ventes entre particuliers et a négocié une reprise avec un garage professionnel. “J’ai proposé une reprise pour avoir une différence et récupérer la TVA, environ 3000 euros,” explique-t-il. Au final, il a déboursé 18 500 euros pour un véhicule de 2021 presque neuf, venu d’Allemagne, contre environ 25 000 euros sur le site d’occasions du fabricant. Pour Serdar, l’entretien du véhicule se fait à tous les 40 000 kilomètres. Il a aussi la chance d’avoir beaucoup de bornes de recharge autour de lui. “Je peux recharger depuis mon entreprise avec une prise murale”, précise-il, en ajoutant que le garage lui a offert l’accessoire nécessaire, d’une valeur de 180 euros.
Le prix d’une recharge change d’une ville à l’autre
Pour l’instant, il apprécie le silence de la conduite, une autonomie de 150 km et la tranquillité de ne plus avoir à faire des excès de vitesse. “Je n’ai plus 18 ans, je ne veux plus faire d’excès de vitesse”, dit-il en souriant. “Je verrai avec le temps pour la batterie”, ajoute-t-il, même s’il avoue que l’autonomie reste parfois juste malgré une recharge tous les deux ou trois jours. Son choix s’est porté sur un modèle avec une batterie de 35 kilowatts, qui lui permet de faire environ 100 kilomètres en ville et 120 kilomètres sur l’autoroute. Mais les coûts de recharge varient selon les endroits. “La charge de 2 heures me coûte 6 euros”, explique-t-il. " Ça, c’est quand je charge à Puteaux, mais quand je vais à Nanterre, le prix triple." Un constat qui pourrait l’amener, un jour, à envisager une batterie de 60 kilowatts si le besoin s’en fait sentir. En dépit des doutes et des avertissements, il a choisi de se faire confiance, convaincu que le choix du Vito électrique pourrait bien être une bonne décision, du moins, pour sa santé physique en premier lieu.