Setur, bureau d’études, 22 personnes, Chartres-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) Cap sur le développement durable

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Bureau d’études spécialisé dans l’aménagement, la Setur emploie 55 personnes et affiche pour l’exercice 2005-2006 un chiffre d’affaires de 3,034 millions d’euros. Soit un peu moins que les 3,3 millions de l’exercice précédent. Car, entre-temps, cette PME basée à Chartres-de-Bretagne, près de Rennes, a cédé les branches « gestion des déchets » et « installations classées pour la protection de l’environnement ». En revanche, sur son cœur de métier – le conseil aux aménageurs – la Setur est en constante progression. « Nous avons étendu notre zone géographique d’intervention et également fait de la croissance interne », affirme Gwenaëlle Carfantan, présidente de l’entreprise. Titulaire d’une maîtrise d’aménagement du territoire, cette femme de 43 ans a été embauchée en 1987, après avoir obtenu son diplôme. « J’ai toujours travaillé à la Setur », s’amuse-t-elle. A l’époque, l’entreprise appartient à un géomètre et emploie cinq personnes. En 1990, avec deux d’entre elles, Gwenaëlle Carfantan propose au dirigeant de racheter ses parts. En 2001, elle acquiert la totalité du capital.

Un vivier de compétencestrès large. « Dès le début, j’ai veillé à embaucher des gens aux profils très différents », souligne-t-elle. Un architecte par ci, un hydraulicien par là, ou encore un urbaniste ou un paysagiste sans oublier un ingénieur spécialisé dans les infrastructures. Résultat, la Setur dispose d’un vivier de compétences très large. « Je crois à la transdisciplinarité car c’est de cette confrontation qu’émergent les meilleures idées », développe la responsable. Et d’ajouter : « Les personnes qui s’adressent à nous, comme les élus, ne sont pas des spécialistes de l’aménagement. C’est à nous de leur apporter les meilleures informations afin qu’ils puissent décider en toute connaissance de cause. En outre, cela fonctionne comme un cercle vertueux : nous proposons des scénarios qui, en amont ont été très discutés et sous de multiples facettes, les porteurs de projets ont tous les arguments pour expliquer leur choix aux populations concernées. »

Au cœur de sa stratégie, Gwenaëlle Carfantan a donc placé l’anticipation mais aussi le développement durable. Ainsi, la Setur a-t-elle été retenue l’an passé par l’association HQE, le SNAL et l’Ademe pour élaborer une méthodologie HQE applicable aux lotissements. « Comme il existe une HQE Bâtiment, il faut la même chose sur le volet ‘‘aménagement’’, sinon nos projets ne pourront pas être cohérents », affirme-t-elle. Actuellement, ces principes sont expérimentés sur dix sites réels et suivis par un comité de pilotage.

En outre, la Setur travaille depuis 2004 sur l’achat durable, avec, là encore, des conseils concrets aux élus. « Il ne suffit pas de leur apporter des éléments de réflexion, estime Gwenaëlle Carfantan. Ils ont avant tout besoin de réponses concrètes, que ce soit sur l’éclairage public ou les peintures écologiques. »

Convaincue de la validité du modèle « développement durable », Gwenaëlle Carfantan vient encore de franchir une marche supplémentaire. Cette fois, il s’agit de la mise en place d’une cellule « recherche et développement » sur ce thème. Mais soucieuse de la concurrence, la dirigeante n’en dira pas plus. Ni sur les méthodes de travail, ni sur les sujets retenus.

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