Souveraineté énergétique décarbonée, l'année 0

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Jérémy Bellanger, rédacteur en chef adjoint
Jérémy Bellanger

Tension sur le réseau électrique, explosion du prix du gaz et de l'essence… Si l'urgence climatique nous incitait déjà à réviser notre copie énergétique, les conséquences de l'instabilité géopolitique actuelle nous y contraignent. Inenvisageable désormais de se contenter de l'émergence d'un parc éolien offshore par décennie. Inimaginable de regarder éternellement passer les trains et voitures depuis le foncier disponible en bord de voies ferrées et de routes qui pourrait accueillir des milliers d'hectares de panneaux solaires. La reprise en main de notre avenir énergétique appelle l'adoption d'une loi d'accélération de la production des énergies renouvelables, dont le vote à l'Assemblée nationale aura lieu le 10 janvier. Car c'est bien d'elle que dépendra notre capacité à articuler souveraineté énergétique et décarbonation. Faute de disposer d'un tel outil, la loi de Programmation sur l'énergie et le climat (LPEC), attendue au plus tard le 1er juillet 2023, ne se résumera qu'à une liste d'objectifs intenables que la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE 3), prévue, elle, en 2024, aura bien du mal à mettre en musique.

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