TBI ré-investit la rénovation

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La PME basée au Perray-en-Yvelines croit au marché de la rénovation. Pour ce faire, ses dirigeants ont décidé de réinternaliser les équipes. Objectif: parvenir au même niveau de qualité que dans ses deux métiers historiques, le gros oeuvre et la plâtrerie-menuiserie.

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Guy Chambrin, directeur général de TBI

TBI , PME du bâtiment francilienne créée en 1983 (478 salariés), travaille désormais à égalité dans trois métiers. Au gros œuvre, son activité historique (maison individuelle, puis logement collectif et tertiaire), s’était ajoutée à partir de 1980 la plâtrerie-menuiserie, l’entreprise se positionnant sur des opérations de plus en plus importantes. Après la crise des années 1990, elle s’était bien attachée à développer une troisième activité, la rénovation. Mais son exécution, sous-traitée, était devenue le maillon faible de l’entreprise. La direction reprend donc les choses en main en réintégrant cette activité. « Nous devons parvenir au zéro défaut, zéro réserve et zéro délai, comme dans le neuf », explique Guy Chambrin, directeur général de TBI . Et de préciser : « Notre image c’est le vrai prix, détaillé, et notre sérieux jusque dans le SAV (8 salariés). » Son objectif : atteindre 50 millions d’euros de chiffre d’affaires en rénovation d’ici à 2017, soit plus qu’un doublement en cinq ans.

Des chantiers à quatre grues

« L’année 2012 a été difficile pour le secteur : les promoteurs profitent de la concurrence pour tirer les prix, et les majors reviennent sur le marché de l’entreprise générale même pour des chantiers de petite taille. Si bien que notre taux de réussite dans les appels d’offres est passé de 1 sur 3 à 1 sur 6 », concède Guy Chambrin. Du coup, l’activité en entreprise générale a souffert, tandis que celle en gros œuvre s’est stabilisée. Le second œuvre et la rénovation ont sauvé la mise, progressant respectivement de 6 % et 26 % sur un an, et limitant ainsi la baisse globale du chiffre d’affaires du groupe à 3 % et 130 millions sur 2012.

La rénovation et les plus grosses opérations apparaissent donc bien comme des relais de croissance. Philippe Royé, secrétaire général du groupe, se veut confiant, compte tenu du « plus beau carnet de commandes que l’entreprise n’ait jamais eu ». TBI affiche un objectif de chiffre d’affaires pour 2013 de 137 millions (+ 5,3 %), réparti à 67 % dans le gros œuvre et en entreprise générale, 19 % dans le plâtre et la menuiserie, et 14 % dans la rénovation. Peu inquiète pour 2013, l’entreprise affiche une marge nette « insignifiante ». Pour compenser et tenir dans la durée, TBI se montre très vigilante sur la gestion de sa trésorerie, fidélise ses clients et travaille avec ses fournisseurs à la mise au point de solutions plus performantes.

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