Les ouvriers de Vinci Construction Grands Projets et Bouygues Travaux Publics sont enfin à pied d'œuvre à Tchernobyl, dans l'oblast de Kiev. Ils sont actuellement en train battre (c'est-à-dire d'enfoncer dans le sol) les premiers pieux métalliques qui viendront soutenir une plate-forme sur laquelle seront posée des rails (voir schéma). Le nouveau sarcophage étanche sera ensuite glissé sur la chape, l'objectif étant de réduire la menace de fuites radioactives. La nouvelle a été annoncée fin septembre par un porte-parole de la centrale.
Les travaux, qui devaient commencer au premier semestre 2010, ont pris du retard. "Des études complémentaires ont été nécessaires", précise le groupe Bouygues au Bulletin Européen du Moniteur. La date d'achèvement, fixée à 2012, sera très certainement repoussée.
Le consortium Novarka avait remporté en 2007 l'appel d'offres pour la construction du nouveau sarcophage, financée par un fonds international géré par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Le coût du chantier devrait se monter à 870 millions d'euros, selon les dernières évaluations du gouvernement ukrainien. Quelque 550 millions d'euros manque pour l'instant, a indiqué le vice-Premier ministre, Andri Kliouev. Le coût total avancé en 2009 par la BERD avoisinait plutôt les 600 millions d'euros.
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