Tours Les métalliers doivent s'adapter aux nouveaux matériaux

Les métalliers, qui ont tenu leur congrès annuel à Tours, retrouvent l'optimisme.

« La métallerie regroupe des métiers extrêmement différents qu'il est facile de fédérer parce qu'ils ne sont pas concurrents », a expliqué Jean-Claude Bertrand, président de la fédération d'Indre-et-Loire.

Anciennement serruriers, les métalliers continuent de poser des serrures, mais ils recouvrent aussi les façades, comme celle du centre des congrès de Tours, ou construisent les armatures des stades de football.

La profession regroupe au plan national 2 500 entreprises - la plupart sont des entreprises artisanales de plus de 10 personnes - et emploie 30 000 salariés. En Indre-et-Loire, la fédération regroupe 45 entreprises et 480 salariés.

« Entre 1994 et 1998, on a perdu peu d'entreprises, mais 300 salariés. Après la crise de l'immobilier de bureaux qui nous a touchés de plein fouet, la relève de la profession passera par une réduction du nombre d'entreprises, et il faudra qu'elles atteignent une taille plus adaptée aux marchés actuels. Cela dit, notre profession souffre moins que l'ensemble du bâtiment et les carnets de commandes sont bien mieux remplis que l'an passé à la même époque. »

Jean-Claude Bertrand estime « qu'il faut impérativement s'adapter à la demande en utilisant de nouvelles techniques et les nouveaux matériaux que sont l'aluminium à rupture thermique, les aciers anticorrosions ou l'Inox. Plusieurs marchés sont porteurs, notamment la remise aux normes obligatoire des laboratoires agroalimentaires qui consomment beaucoup d'Inox ou le marché de la sécurité».

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