Un data center économe grâce à une GTB dynamique

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Un système intelligent et dynamique basé sur les technologies de l’information permet de réduire significativement la consommation énergétique de groupes de bâtiments très énergivores.

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«Le projet Rider impactera prochainement le monde de la GTB/GTC. » Voilà ce que promet Jean Roland, directeur technique Innovation et performance de Cofely (groupe GDF Suez), aux vues des premiers résultats du projet Rider (acronyme de « Réseau et inter connectivité des énergies classiques et renouvelables »). Ce programme de R & D auquel participe l’énergéticien vise à optimiser l’efficacité énergétique d’un groupe de bâtiments en développant des systèmes d’information innovants. Le Green Data Center d’IBM de Montpellier, l’un des plus importants data center d’Europe, et les bâtiments attenants sont le premier site pilote pour Rider. Les données récoltées depuis 2009, grâce à une multitude de capteurs et de modules, permettent d’affiner le modèle rendant compte du fonctionnement du site. Les paramètres pris en compte sont d’ordres thermiques, énergétiques, chimiques (émissions de CO2) mais également humains.

Système efficace

Les résultats sur le centre sont probants : 30 à 40 % des consommations d’énergie ont pu être économisées grâce au système. Et ce, notamment, par la mise en place de phénomènes compensatoires comme la récupération de la chaleur émise par les serveurs pour chauffer les locaux. Ce premier modèle, qui permet une gestion dynamique des différentes énergies liées aux technologies de l’information, « a mis en avant de nouveaux potentiels d’optimisation. » Il sera prochainement mis à l’épreuve sur deux autres sites pilotes, le bâtiment Capdeville de Montpellier et le théâtre de l’Archipel de Perpignan, qui intégreront un nombre plus important de bâtiments et de sources d’énergies (photovoltaïque et géothermie). À terme, des quartiers résidentiels devraient être équipés.

Le projet Rider, financé entre autres, par l’État et la région Languedoc-Roussillon, soutient aussi la recherche. Les travaux de thèses entrepris dans le cadre du projet portent sur la mise au point de capteurs utilisant différentes énergies produites localement (comme les ondes électromagnétiques, par exemple) ou encore le développement de systèmes de visualisation en 3D des consommations énergétiques.

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