Le terrain à la mise en place de la certification était propice. D'abord parce que l'arrêté du 3 août 2007 a permis aux utilisateurs de simplifier leur déclaration en les dispensant de fournir les caractéristiques techniques du dispositif. Puis, parce qu'un nouvel arrêté du 6 mars 2009 a fixé les conditions de certification des installateurs de vidéosurveillance. La démarche de certification s'imposait alors d'elle-même.
L'origine du projet date d'il y a un. «L'objectif était de concevoir un référentiel adapté aux installateurs et au marché, et lisible par les maîtres d'ouvrages », précise David Enee, Président du Pôle Sûreté/GTB Supervision de SVDI (Syndicat Français des professionnels Sécurité incendie, Anti-intrusion/Contrôle d'accès, Réseaux VDI, GTB, Supervision). En fait, la certification « Qualité de service des entreprises de service qui réalisent ou maintiennent des systèmes de vidéosurveillance » doit être la plus ouverte possible pour permettre à toutes les entreprises, petites et grandes, d'y accéder. Et ainsi, que la plupart des 30 000 entreprises d'électricité qui réalisent des travaux de courant faible et donc des installations de vidéosurveillance soient certifiées. Une façon d'attester de leur savoir-faire auprès des clients, de l'étude jusqu'à la maintenance et de s'engager sur la qualité.
Audits de bureau et de terrain
La certification, d'une durée de 4 ans renouvelable, est basée sur un audit initial, une période de suivi et un audit de renouvellement. Son principe repose sur deux volets : l'audit de bureau et l'audit de terrain. Au contrôle des exigences essentielles relatives à l'organisation de l'entreprise (accueil et écoute personnalisée, lien contractuel sans ambigüité avec le client, organisation dédiée à la gestion des prestations, compétence du service client, maîtrise des moyens matériels, évaluation des compétences techniques des équipes...) s'ajoute des contrôles sur des installations réalisées ou en maintenance.
Pour l'entreprise désireuse d'accéder à la certification, il en coûtera 1 500 € et 625 € pour l'audit terrain. Les audits de suivi vont de 1 300 € à 1 925 € selon la taille de l'entreprise.
Pour en savoir plus : www.svdi.fr