Les célèbres aphorismes d’Auguste Perret ont, pour la plupart, été écrits pendant l’Occupation (1940-1944). «La phrase courte et concise, la pensée toujours en action ; mais on ne fait pas de phrases ; moins encore de théories, pas du tout. Des interjections pouvant suffire et des rapports aigus de propositions qui sont comme les jalons de l’idée.» Ainsi Le Corbusier décrivait-il le style de ces aphorismes dans une lettre à son ami et mentor, William Ritter trente ans plus tôt.
«L’ossature est à l’édifice, ce que le squelette est à l’animal»
Ce petit livre que publient aujourd’hui les cultissimes éditions du Linteau, reproduit en un fac-similé légèrement réduit, l’édition originale de l’ouvrage publiée en 1952 - Auguste Perret avait alors soixante-dix-huit ans - par le Cercle d’études architecturales chez André Wahl. Elle reprenait les aphorismes en exergue des numéros de la revue «Techniques et architecture» publiés pendant l’Occupation. A l’origine écrits sans suite, ces aphorismes nécessitaient une présentation particulière qui fut étudiée par Henri Jonquières.
«Contribution à une théorie de l’architecture» - 64 pages 11,3 x 17,5cm, aux éditions du Linteau - 10€
