Les indicatifs du budget du département des Yvelines sont au vert. Son montant global progresse alors que le poids de la dette diminue sensiblement. Hors provision pour gestion active de la dette (180 ME), il s'équilibre en effet à 689,2 millions d'euros contre 658,6 en 2001 (+ 4,65 %).
Pas de nouveau projet
Cette progression, la plus importante depuis 1994, profite essentiellement (74 %) aux investissements qui s'élèvent à 233,25 ME (+ 3,5 ME) alors que le montant du capital de la dette est ramené de 20,28 ME en 2001 à 11,28 ME (- 44 %).
Plus de la moitié des investissements (54 %) sont réalisés sous maîtrise d'ouvrage départementale. La part des travaux (88 %) y est totalement prépondérante.
En 2002, 47,72 ME vont être consacrés à la voirie et 53,81 ME aux équipements scolaires et culturels. En revanche, il n'y a pas de projet réellement nouveau. La réalisation du pont de Triel (13 ME) se poursuit tandis que le chantier des archives (10,30 ME en 2002) a démarré.
L'aide aux communes est renforcée
Autre motif de satisfaction, l'aide aux communes est largement renforcée, ce qui se traduit notamment par une progression globale de 14,6 % des investissements indirects (hors maîtrise d'ouvrage du département), de 83,39 ME à 95,59 ME. Avec une somme totale de 56,41 ME, celles-ci se taillent la part du lion qui leur est essentiellement versée désormais en capital (50,77 ME) et non plus en annuité. Un plan exceptionnel sur 18 mois de huit programmes spécifiques a donc pu être mis en place à l'intention des communes. Ceux-ci concernent, par exemple, l'enfouissement des réseaux, l'aménagement des berges de Seine contre les inondations, la lutte contre les nuisances sonores... En outre, les subventions « contrat d'eau » ont été relevées.