Bordeaux : rue de Tivoli, les bureaux se transforment en logements

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Bordeaux : rue de Tivoli, les bureaux se transforment en logements
Tous les logements disposent de balcons triangulaires plantés en béton préfabriqué et structure métallique.

Ici se dressait il y a peu de temps un immeuble tertiaire des années 1980. Aujourd’hui, dans ce quartier cossu du nord de Bordeaux (Gironde), 25 logements, du T1 au T5, et un local à vélos sont en cours de livraison rue de Tivoli. L’agence Zweyacker & Associés a d’ailleurs remporté en mai dernier pour cette réalisation le Prix international de la transformation de bureaux en logements décerné par The Foundation by PCE et la maison de l’architecture Ile-de-France. « Le maître d’ouvrage, Icade-Arkadea, nous avait demandé de réfléchir à la programmation, précise Nicolas Zweyacker, cofondateur de l’agence. Nous avons testé différents scénarios, et le bâtiment peu épais, ainsi que la présence de plateaux libres, se prêtaient à la création de logements traversants ou bi-orientés. »

Une fois le désamiantage réalisé, le mur-rideau a été remplacé par un manteau double-peau avec façade en fibrociment et fenêtres toute hauteur supportée par une ossature métallique secondaire apparente sur laquelle pousseront des plantes grimpantes. Le bâtiment de 2 050 m2 SP a été enrichi de trois escaliers hélicoïdaux extérieurs en métal permettant la desserte de six appartements chacun. « Le choix de ces escaliers a été motivé par la volonté de libérer de l’espace et d’avoir une façade iconique sur la rue », précise Nicolas Zweyacker. Tous les logements disposent de balcons triangulaires plantés, en béton préfabriqué et structure métallique, qui permettront de préserver l’intimité des appartements voisins. Ces dispositifs légers sont réversibles, et le bâtiment pourra, à l’avenir, développer un nouvel usage.

Intégration urbaine. Une frange de 2,50 m a été libérée pour créer de la distance avec la voirie et s’insérer au mieux dans un environnement d’échoppes. « La question urbaine était un enjeu, reconnaît Adèle Diaz, associée de l’agence chargée de l’opération. Il fallait inscrire le bâtiment dans le quartier. » Un volet assuré par le recul des logements et la végétalisation de l’opération. Le recours à la pierre pour la construction du local à vélos à l’extrémité du terrain, ainsi que dans la continuité du muret de l’immeuble, contribue également à cette intégration. Le coût de cette opération s’élève à 3,4 M€ HT.

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