Publié au Journal officiel le 5 août dernier, un décret autorise l’établissement public d’aménagement Euroméditerranée (Epaem) à exercer ses compétences sur l’intégralité du territoire de Marseille. Par délégation et convention pour le compte des collectivités, il pourra donc intervenir sur des projets ponctuels en dehors de l’opération d’intérêt national (OIN). La mesure vise à renforcer la cohérence des politiques urbaines à l’échelle de la ville, notamment sur des questions de renouvellement urbain, de logement ou d’innovation.
Autorisations d’urbanisme. Créée en 1995 par l’Etat, l’OIN vise à réaliser le renouvellement urbain de la zone arrière-portuaire de la cité phocéenne. Son périmètre, étendu en 2007 pour atteindre les 480 ha, demeure cependant inchangé. A l’intérieur, l’Etat continuera de centraliser les autorisations d’urbanisme même s’il a été convenu que le préfet délègue à l’adjoint à l’urbanisme sa signature. En dehors, le droit commun s’appliquera et la Ville de Marseille gardera la main sur les permis de construire.