PHOTOS :
LE RECORD DE 1959
Le pont de Tancarville, sur l'estuaire de la Seine, est LE grand ouvrage des ingénieurs français de l'après-guerre, avec une travée centrale de 608 mètres, reliant les deux autres de 176 mètres de portée. Etudié par Marcel Huet, il résistera aux vents, moins à la corrosion : depuis la rupture d'un toron en 1995, toute la suspension est à revoir.
UNE COQUILLE DE BETON SUR LE PERIPHERIQUE
Le Parc des Princes inauguré en 1972 est le premier stade du monde réalisé en béton précontraint (Roger Taillibert avec Bouygues). Elliptique, il se compose d'un anneau de gradins de 50000 places couvertes posées sur 50 portiques de taille inégale reliés entre eux par un bandeau horizontal.
LE PLUS GRAND DES PONTS A HAUBANS
Profilé comme une aile d'avion, le tablier béton-acier du pont de Normandie (Bouygues et Campenon Bernard, 1988-1995) est relié à des pylônes de 200 mètres de hauteur. Dessiné pour résister à des vents de plus de 180 kilomètres à l'heure, il est supporté par 46 paires de haubans, hauts de 100 à 440 mètres.
UN STADE URBAIN
Installé à Saint-Denis pour accueillir le Mondial 1998, le Stade de France (Macary-Zublena avec Costantini-Regembal, architectes) accueille jusqu'à 80 000 spectateurs. Sa couverture, dont chaque élément pèse plusieurs tonnes, est maintenue par de spectaculaires aiguilles qui font toute la légèreté de ce monument dédié au sport.
SOUS LA MANCHE...
L'idée datait de 1802. Il n'aura fallu que trois ans et demi pour vaincre l'isolement de sa gracieuse Majesté, grâce à 11 tunneliers comme celui-ci, (72 mètres de diamètre). Pour aménager les galeries du tunnel sous la Manche, les équipes travailleront jour et nuit durant 7 ans.
UNE COQUE INEGALEE
Le bâtiment abritant le Centre national des industries et des techniques (Cnit) se devait de mettre en oeuvre des systèmes constructifs innovants. Avec 206 mètres de portée en façade, 238 mètres sous la noue, 7 500 mètres de surface portée par point d'appui, il atteint des records encore inégalés.
DEROULE CHRONOLOGIQUE ILLUSTRE DU MONITEUR :
1989
Dans sa nouvelle formule, "Le Moniteur" est tout en couleurs.
Le journal prend son intitulé définitif.
1992
La décentralisation a fait des collectivités locales des acteurs de poids. Lancement du "Moniteur" des régions. La rubrique "régions" offre jusqu'à 25 pages d'actualités.
1998
Eole, un métro nouvelle génération pour Paris.
1999
"Le Moniteur" lance le premier site internet de la construction couplant un fil d'actualité, des avis de marchés et des annonces d'emplois et de matériels.
1999
1903-1999 5000e numéro du "Moniteur", qui retrace un siècle de construction.
