DOMINIQUE GUY, directeur du développement de la ville Passeur de projets
De Place d’Arc à la nouvelle gare, Dominique Guy aura été à la source de tous les grands projets. Cet ancien footballeur, Orléanais pure souche, a d’ailleurs fait toute sa carrière à la ville où il est entré comme « simple ingénieur » avant de travailler « sans difficulté » avec quatre maires. Il partage son temps entre la ville et l’AgglO avec une responsabilité considérable : aménagement urbain, développement économique, université, recherche, commerces… A 52 ans, il veut désormais achever les grands chantiers qui sortent de terre, la gare, les quais, le tram. « J’ai eu la chance, explique-t-il, d’être associé au développement d’Orléans qui est désormais une vraie métropole régionale tout en conservant sa taille humaine. » Même s’il raffole d’antiquités, sa véritable passion reste Orléans.
FRANCOIS HURET, chef d’agence Eurovia Centre-Loire Retour gagnant dans le centre
Avec une agence de 300 personnes, cet ingénieur ESTP de 46 ans, président de la fédération des travaux publics du Loiret, a prouvé que les « dérouleurs de bitume » pouvaient réussir des travaux de « couture urbaine ». L’entreprise a ainsi réalisé une grande partie des travaux de réhabilitation du centre ancien d’Orléans et a attaqué le chantier des quais de Loire. Des chantiers haut de gamme et valorisants auprès des jeunes.
GUILHEM JAMME, directeur général de la Semdo Aménageur d’agglo
Créée dans les années soixante pour réhabiliter le centre ancien d’Orléans, la Semdo (SEM de développement d’Orléans) a fait sa mue sous la conduite de cet ancien responsable de la SCET. En quelques années, il a réussi à transformer la petite société et à en faire le principal aménageur de l’agglomération. Une « grosse machine » qui gère une vingtaine de ZAC et plusieurs milliers de projets de logements. A 60 ans, il veut achever deux chantiers : la certification qualité et l’aménagement durable des nouveaux espaces.
ANTOINE METZ, présidentde la SAS Metz L’homme de terrain
Ancien président de la FFB du Loiret, Antoine Metz aurait pu revendiquer plusieurs mandats, briguer d’autres présidences. Mais après un mandat, il a préféré retourner sur le terrain, pour diriger son entreprise de second œuvre et le petit groupe qu’il a constitué avec Christophe Guérin. « Je ne regrette rien, explique-t-il, la présidence de la FFB m’a beaucoup appris et m’a dynamisé intellectuellement, moi qui suis d’abord un autodidacte. Cela m’a obligé à défendre des projets et à me positionner sur des idées de fonds. » Fan de moto, engagé plusieurs fois dans le Paris-Dakar et le Bol d’Or, Antoine Metz a réussi à se faire un prénom dans l’entreprise fondée par son père. Mais il a surtout imposé son enseigne dans une bonne part des travaux de rénovation d’Orléans.
OLIVIER DE BRABOIS, directeur d’Orléans Technopole Développement Le commercial du développement
À la tête de la promotion et du développement économique de l’agglomération, ce passionné d’histoire doit affirmer l’attractivité d’Orléans. A 56 ans, il connaît les rouages des collectivités pour avoir travaillé au conseil régional du Centre et à Blois. Après un passage à vide, les projets économiques sont à nouveau au rendez-vous. « Mais les grandes entreprises américaines, c’est fini, dit-il, on retrouve des projets souvent issus du tissu local. »



