Alternance Loiselet & Daigremont signe une convention avec l'Espi

En contrat d'adaptation pendant un an, cinq jeunes diplômés de l'Ecole supérieure des professions immobilières (Espi) font leurs armes chez cet administrateur de biens.

« A chaque fois que l'on cherche des spécialistes, les profils ne correspondent pas exactement à ce que l'on cherche » souligne Philippe Loiselet, directeur général du cabinet Loiselet & Daigremont.

Pour adapter l'enseignement théorique aux pratiques propres à son entreprise, Philippe Loiselet a proposé à l'Ecole supérieure des professions immobilières (Espi) un accord de partenariat. « J'ai contacté le directeur de l'Espi pour lui parler de mon projet d'embauche, sous contrat d'adaptation, de jeunes diplômés au sein de notre cabinet. J'ai ensuite rencontré les étudiants de la section gestion pour leur exposer les modalités de ce projet » précise Philippe Loiselet.

Depuis le début de septembre, cinq jeunes diplômés de la spécialisation « gestion » occupent des postes de gestionnaire junior sous contrat à durée déterminée d'un an. Parmi les trente-cinq étudiants de dernière année suivant cette option, douze d'entre eux ont été intéressés par cette convention.

Pour sélectionner ses cinq futures recrues, Philippe Loiselet a adopté la procédure classique des entretiens d'embauche. Pendant l'année, ces jeunes diplômés se déplaceront dans les différentes agences du cabinet et passeront dans l'ensemble des services afin d'appréhender toutes les facettes du métier d'administrateur de biens. Comme dans tout contrat d'adaptation, un tuteur suit le jeune pendant sa période de formation. « J'ai rencontré les douze patrons d'agences de la région parisienne. Cinq d'entre eux se sont portés candidat pour assumer ce rôle » illustre-t-il avant de compléter : « Grâce à ce système, ils vont pouvoir former des collaborateurs à leur méthode ».

Un pari sur l'avenir

Durant l'année, le jeune perçoit une rémunération évolutive allant de 7 500 F à l'embauche et progressant de 500 F tous les quatre mois pour atteindre 9 000 F mensuels le 1er juillet 1999. En contrepartie, le cabinet reçoit une aide 60 000 F sur l'année pour l'ensemble de jeunes embauchés. Une aide jugée insuffisante compte tenu des risques pris par l'entreprise. « J'espérais de façon assez naïve qu'un chef d'entreprise qui prend des initiatives bénéficie d'aides plus significatives. Je pensais trouver une formule qui m'exonère du paiement des charges sociales sur ces salaires. N'étant pas certain que ces jeunes restent au sein du cabinet à l'issue de la formation, c'est un pari qui peut coûter cher ».

Si l'incertitude règne du côté de l'employeur, les jeunes diplômés ne disposent d'aucune garantie quant à leur embauche définitive au sein du cabinet. « Je ne peux pas affirmer que je disposerai de cinq postes en septembre 1999. A contrario, dans la mesure de nos possibilités, nous pourrons les intégrer avant la fin de leur période de formation ».

A l'Espi, on attend beaucoup de ce type de partenariat, comme le souligne Philippe Duriez, directeur administratif. « Le secteur de l'immobilier opère des recrutements permanents. Aujourd'hui, les entreprises du secteur sont à la recherche de commerciaux (prescripteurs) et déjà d'autres entreprises sont partantes pour monter des accords similaires ».

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