Ascenseurs et cigarettes

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Des messages semble-t-il sans fondement ont récemment alerté l’opinion sur une saturation des ascenseurs équipant les bâtiments tertiaires en raison des aller-retour des fumeurs quittant leur bureau pour assouvir leur dépendance à l’extérieur. Plus sérieusement, les professionnels du secteur sont confrontés à un enjeu autrement important : la mise en sécurité des appareils anciens dans les immeubles de logements. Malgré la fréquence inquiétante des accidents graves, il faudra sans doute encore une dizaine d’années pour que le parc français soit vraiment sécurisé. Les entreprises assurant la fabrication, l’installation et la maintenance des ascenseurs prévoient d’engager chaque année 500 techniciens jusqu’à l’échéance réglementaire ultime de 2018. Au-delà des problèmes techniques ou économiques posés par ces travaux, il s’avère souvent délicat de préserver la qualité architecturale des halls d’entrée dans les immeubles de style haussmannien ou dans ceux des années 1930, dont les appareils sont parfois d’origine. Difficulté fréquente, les gaines en ferronnerie hautes de seulement 1,70 m doivent être remplacées par une protection enveloppant l’intégralité de la cage. L’intervention d’un homme de l’art, en l’occurrence un architecte, peut être opportune pour concilier sécurité, confort et esthétique.

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