Pas de dates limites : l’appel à sites lancé début décembre par le conseil international Biodiversité et immobilier restera ouvert en permanence, pour gonfler les troupes d’exploitants immobiliers désireux de conforter le vivant dans leur enceinte, avec la participation des usagers.
Ceux qui répondront dans les semaines à venir garderont tout de même un privilège : celui d’avoir fait partie des expérimentateurs de la seconde déclinaison du label Biodivercity, avant le passage en marche courante prévu pour le courant 2021. Après une préacceptation lors du dépôt de la manifestation d’intérêt, les impétrants traverseront une phase d’évaluation de trois à six mois, suivie par un écologue agréé par le Cibi, pour situer leur site dans les quatre axes de la grille de notation élaborée par ARP-Astrance.
Amélioration continue
Alors commencera la phase de renouvellement, selon le rythme triennal du parcours d’amélioration continue initié fin 2013 par les fondateurs de l’association : Elan Bouygues Construction, Bolloré Logistics, CDC Biodiversité, Gecina, la LPO et Les jardins de Gally. Sept ans plus tard, le Cibi regroupe 85 adhérents et autant d’opérations labellisées.
Dès cette année, trois labellisations « pilote » ont récompensé les six cobayes qui ont assuré la gestation de Biodivercity Life : Evergreen du Crédit agricole Immobilier à Montrouge (Hauts-de-Seine), Europe Avenue exploité par Generali Real Estate à Bois-Colombes (même département) et Park Isle d’Abeau de Prologis à Saint-Quentin-Fallavier (Rhône). L’échantillon illustre l’éclectisme du Cibi, qui n’exclut aucun membre de la famille immobilière, du logement aux commerces en passant par les équipements publics ou les locaux d’activités.
La feuille de route du Cibi prévoit un troisième acte : avec Biodivercity Ready, le label changera d’échelle pour passer de l’immeuble à la ville.