Il y a quatre ans, le 8 novembre 2021, Cielis, société commune créée par Citelum - filiale d'EDF devenue Dalkia Electrotechnics depuis - et Eiffage Énergie Systèmes, remportait le marché pour l’éclairage public, la signalisation lumineuse et les illuminations de la Ville de Paris. Un contrat, d'une durée de 10 ans et d'un montant de 704 M€, réparti à 50/50, le plus important jamais passé en France dans le domaine de l’éclairage public et de la signalisation lumineuse.
Outre le renouvellement de 12 000 supports d’éclairage, 21 000 supports et signaux de signalisation, le remplacement de 70 000 sources lumineuses en technologie LED et la rénovation de 870 kilomètres de réseau électrique, le marché portait sur la mise en place d’une plateforme digitale pour la gestion de l’éclairage et des systèmes de feux tricolores, ainsi que le déploiement de nouveaux services innovants.
Les lampadaires et les feux rouges
Début novembre, Cielis a annoncé avoir choisi la plateforme CityEdge d’Itron. Comprenant un réseau IoT et un logiciel de gestion centralisée, cette plateforme « ouverte et flexible » selon ses concepteurs, permet à Cielis de piloter à distance les quelque 200 000 points lumineux de la Ville de Paris, de réduire la consommation d'énergie (l'objectif affiché est une réduction de 30 %) et d’améliorer la performance et la fiabilité des lampadaires.
Mais CityEdge permet bien plus que cela. « Au-delà des lampadaires connectés, CityEdge peut prendre en charge de multiples dispositifs pour permettre à la capitale d'innover en déployant facilement de futures applications de Smart City », assure John Marcolini, vice-président des solutions en réseau (Networked solutions) d'Itron. Ainsi, la synchronisation des feux de circulation en temps réel doit permettre d'optimiser les flux de trafic en fonction de l’heure de la journée en vue de réduire la congestion et, par conséquent, abaisser les émissions de carbone.