Collège Vincent Van Gogh Blénod-lès-Pont-à-Mousson

Maîtrise d’ouvrage Conseil Général de Meurthe et Moselle Maîtrise d’Œuvre Alain Cartignies & Marie-José Canonica, architectes. L. Bonne, C. Leloup, J. Pierre, assistants. OTH EST, BET. Jacques Anglade, BET bois .

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Actuellement en reconstruction, le collège de Blénod occupera l’importante surface d’un hectare. Le quadrilatère sera tout-à-fait perceptible car la ligne d’acrotère ceinturera indifféremment les espaces clos ou simplement couverts. Cette figure englobante témoignera en négatif de l’emprise des bâtiments anciens, tous devenus de généreux patios. Les nouveaux bâtiments s’implantent au plus proche des façades existantes. Habillement phasée, la filière sèche satisfait aux difficultés d’un tel chantier en site occupé.

Le choix du bois, outre son ancrage local déjà illustré par les collèges de Senones ou de Mirecourt, répond autant aux préoccupations structurelles qu’à la modénature des façades. La trame porteuse est fixée à 7,20 m. Les poteaux sont quadripartites et dépourvus de pièces de liaison intermédiaire. En effet, c’est uniquement le moisage des poutres qui supporte toutes les fonctions d’assemblages et de transfert de charge. Un dessin économe découle de ce parti pris et se satisfait de simples poutres droites pour porter le plancher de l’étage. Parfois, celles-ci sont surdimensionnées en hauteur pour jouer le rôle de garde-corps des coursives. Par contre, sous la toiture, l’ossature se démultiplie et dévoile une emprise conséquente.

Suivant l’un des axes, les poteaux reçoivent trois poutres courtes posées en fléau symétrique. Dans le sens perpendiculaire, cinq longueurs de bois sont alors fixées en encorbellement, formant une sorte de chapiteau. Puis la suite des pannes est mise en appui sur cet ensemble avant de recevoir, toujours en superposition, la nappe des solives. Les décrochés successifs de cette structure s’équilibrent pour la plupart autour du point porteur. La distance à franchir pour les pièces supérieures étant alors réduite de moitié, on ne peut nier le rapprochement avec le principe structurel de nombre d’édifices japonais. Même si la tête du poteau ne cumule pas toutes les fonctions (para-sismiques…) du dougon, elle en est la forme symbolique. Elle se veut d’une abstraction minimaliste qui, le lamellé-collé aidant, semble avoir subi une simple homothétie pour être proportionnée à l’échelle du bâtiment.

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