Contrôle surprise sur les stands à Batimat

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Réglementation -

Deux syndicats, le Snas et le Cisma, ont organisé des inspections inopinées sur des stands présentant des disques diamantés à Batimat. Leur but : insister sur la réglementation et les risques liés à ces produits.

Image d'illustration de l'article
L'huissier contrôle que les disques diamantés présentent les dix informations légales.

« Vos disques sont-ils réglementaires ? » Cette question a surpris plus d'un exposant du hall 8 (outillage) de Batimat. Deux syndicats de fabricants de disques abrasifs (le Snas et le Cisma) se sont rendus sur plusieurs stands présentant des disques diamantés. Accompagnés par un huissier de justice, Maître Gérard Suissa, ils ont vérifié la conformité de ces produits avec les obligations exigées par le décret Raffarin de 2003. Chaque disque doit présenter dix informations qui attestent de sa traçabilité, et indiquent comment l’utiliser dans les meilleures conditions.

Et s’il y a une chose à retenir, c’est que les années passent, mais les pratiques évoluent peu. Sur les treize stands visités, seuls quatre ont passé le test. Un score comparable à celui de la précédente édition du salon. « Il ne faut pas croire que les produits qui posent problème soient uniquement des importations asiatiques, même des fabricants reconnus présentent des produits non-réglementaires » insiste Jean-Philippe Guyot, président du Snas.

Informer pour réduire les risques

Sur chaque stand, l’équipe chargée du contrôle explique les informations manquantes et indiquent qu’un document récapitulatif de la réglementation est consultable sur le site du syndicat. « Notre contrôle n’a aucune portée punitive, nous voulons informer sur la réglementation et les risques » explique Jean-Philippe Guyot. Les revendeurs sont largement incités à vérifier la conformité de leurs produits car ils sont responsables pénalement en cas de contrôle. Et à 1 500 euros d’amende par produit non conforme la note peut très vite devenir salée. Sans parler des dommages physiques, voire mortels, que peuvent entraîner des disques de mauvaises qualités ou mal utilisés.

« Chaque année deux millions de disques diamantés sont consommés, nous estimons qu’un tiers sont non conformes » indique Jean-Philippe Guyot. Le travail de prévention est donc loin d’être terminé. Quant aux contrevenants du salon Batimat, ils ont uniquement été invités à retirer les articles incriminés de leurs présentoirs ou d’indiquer qu’ils ne sont pas destinés au marché français.

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Date de réponse 21/10/2025