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Projet mentionné : « Laboratoire insulaire – Tectonique chloroph’île »
Magali Volkwein, Estelle Vincent et Virginie Gloria.
Par son enclavement profond (voies ferrées, rivière), le site présente un caractère insulaire qui marque le fondement de cette proposition basée sur l’idée de la campagne à la ville. La continuité de la promenade sur berges est rétablie et les amorces de connexion avec l’environnement immédiat du quartier sont renforcées.
Nouvel élément structurant, le tracé d’un ancien bief est révélé par un mouvement de terrain géant matérialisé par le décollement des jardins maraîchers qui forment une promenade semi-enterrée sur laquelle viennent se greffer des poches vertes.
Cette nouvelle épaisseur devient le support de typologies hybrides, entre ville et village, loft et villa, imaginées dans une approche de mixité générationnelle et sociologique. Pièces à ciel ouvert, jardins (potagers, ouvriers, suspendus, privés) en toiture, lopins de terre offrent des prolongements aux logements.
Projet mentionné : « Urban osmotic »
Aldo Micillo avec Paolo Falco, Rosa Pascarella, Massimiliano Fedele, Assunta Duracci, Vittoria d’Orta et Rossella di Francesco.
Le site est analysé comme une succession de fragments autour d’un pôle central. La densification du quartier affirme cette centralité par un bâtiment-parc linéaire bas qui s’étire du nord au sud. Il est composé de neuf blocs juxtaposés dont la position résulte d’un double mouvement : une translation parallèle qui tantôt éloigne, tantôt rapproche de la rivière et une rotation dont l’angle diffère pour chaque élément du bâtiment. Sur trois niveaux, les appartements (40, 60 et 90 m2) sont distribués par des couloirs intérieurs qui tranchent chaque bloc dans sa longueur. Unitairement traitées, les façades sont habillées d’un bardage bois horizontal. Au nord, le bâtiment s’intègre dans les édifices réhabilités et abrite les commerces. L’ensemble est noyé dans un grand parc urbain dans lequel sont créées des connexions piétonnes transversales.