Alors que le marché de la salle de bains en France, et notamment de la douche, est en fort développement, il s’accompagne de problèmes liés à l’étanchéité. La douche, l’un des équipements les plus utilisés dans les logements, peut être sujette à divers sinistres, qui se manifestent principalement par des défauts d’étanchéité, des infiltrations d’eau et des risques de glissance mettant en jeu la sécurité des utilisateurs.
D’après les données du Sycodés de l’AQC, les coûts moyens de réparation des sinistres varient entre 8 000 et 15 000 € selon la nature des pathologies, et représentent au global une centaine de millions d’euros par an pour les assureurs, soulignant l’importance de la bonne réalisation de ces ouvrages. 92 % des désordres sont dus à un défaut d’exécution, 5 % à un défaut de conception, 2 % à un vice de matériau.
Les pathologies les plus fréquentes
L’étude « Douches avec et sans ressaut - Focus désordres », menée sur un échantillon de 402 données collectées entre 2011 et 2021 (issues de la base de données du Dispositif Alerte de l’AQC), détaille les causes les plus fréquentes de ces pathologies, relatives à la plomberie (raccordement, évacuation), aux receveurs (fissuration), à l’étanchéité (parois, carrelage, revêtements, joints) et à la pose des ouvrages (calage, stabilité).
Des précautions relativement simples peuvent être mises en œuvre, comme le respect des règles de pose des receveurs et la bonne réalisation des joints d’étanchéité. L’étude de l’AQC donne les explications techniques quant à l’apparition des désordres et formule plusieurs recommandations et bonnes pratiques pour les éviter. Elle est téléchargeable gratuitement sur le site qualiteconstruction.com.