Eaux pluviales Cheneaux intégrés

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Souvent oubliées du dessin des façades, qu'elles viennent enlaidir aussitôt la couverture posée, les gouttières sont les attributs mal aimés de la conception architecturale. Pourtant, en 1963, Alvaro Siza démontrait avec talent que la modernité est compatible avec une couverture en tuiles-canal bordée d'un imposant chéneau en surplomb (p. 82). Même si l'essor des toitures-terrasses permet de dissimuler les descentes d'eaux pluviales à l'intérieur du bâtiment, les conduits verticaux, gouttières, bandes d'égout et dauphins demeurent trop souvent relégués au rang de prolongements disgracieux et cabossés, dont on ne sait trop comment se départir. La conduite des eaux pluviales était pourtant naguère intégrée à la composition des toitures et des façades : chéneaux encastrés, corniches, gargouilles, débords de toiture et soubassements intégrant le trottoir en recueil des eaux constituaient des éléments de modénature. Ensuite sont venus les temps plus techniques et plus communs des réseaux enterrés et des gouttières pendantes, en cuivre, zinc, puis PVC. Aujourd'hui, les principes d'enveloppe extérieure rendent plus que jamais nécessaire ce travail de détail, et offrent de nouvelles opportunités de traiter le sujet avec élégance.

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