Les prévisions sont formelles : le BTP devrait terminer l'année 1999 avec un solde positif de 8 000 à 10 000 emplois. Si les entreprises de la construction ont, en dépit de la mauvaise conjoncture, continué à embaucher ces années passées, elles l'ont fait le plus souvent pour compenser les départs et renouveler leur personnel. Mais sans jamais parier sur l'avenir, tant il leur semblait incertain.
Aujourd'hui, pour faire face aux nouveaux marchés, elles ont besoin de renforcer leurs équipes. Notre enquête sur les perspectives de recrutement des cadres voir p.10 le montre : une vingtaine de profils-types se dégagent. Le domaine du chantier, du chef de chantier à l'ingénieur travaux, représente la principale demande. En amont, sont recherchés des commerciaux, pour prospecter de nouveaux clients, et du personnel qualifié pour chiffrer les affaires. Mais d'autres demandes émergent : la qualité, une exigence des maîtres d'ouvrage; et la sécurité sur les chantiers, une nécessité pour améliorer l'image de la profession.
La tendance n'est pas nouvelle : le raccourcissement des délais de production, la guerre des prix, l'importance accrue de la réhabilitation imposent aux entreprises de renforcer leur encadrement.
L'enjeu est important : il s'agit d'être très réactif, pour détecter plus rapidement les marchés, pour mieux préparer les chantiers, pour optimiser la gestion des hommes, un enjeu vital avec l'arrivée des 35 heures.
Jeunes diplômés et cadres confirmés, à vos CV !
PHOTO :
L'action commerciale, l'organisation de chantier, la qualité des travaux, la sécurité des conditions de travail : autant d'exigences qui tendent à renforcer les postes d'encadrement dans les entreprises.
