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Le Moniteur.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Moniteur. Il est extrait du dossier spécial bois publié dans le n°5762 (2 mai 2014). Profitez de tous les articles réservés, en cliquant ici.
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Si la réhabilitation des nefs qui accueillent la Cité des machines sur l’île de Nantes (Loire-Atlantique) s’est achevée en juin 2007, les bureaux étaient devenus exigus pour accueillir les équipes. Afin de respecter le travail de l’architecte de l’époque, Alexandre Chemetoff, tout en agrandissant l’espace, Christophe Theilmann - maître d’œuvre du projet - a installé l’extension de 190 m² sur le pignon arrière du bâtiment.
Autre particularité, l’extension est installée sur pilotis. «Cela respecte l’ouverture des perspectives d’origine et permet aux équipes de travailler comme une régie avec vue sur les animations organisées dans cet espace», explique l’architecte. Autre avantage des pilotis , ils permettent de relier facilement les nouveaux bureaux aux coursives existantes. Le chantier a débuté en mars 2013 avec la mise en place des portiques en bois massif.

Descente de charges
«Lors de la réhabilitation des nefs, le mauvais sol a obligé à refonder les poteaux sur des micropieux. Nous avons profité ici de la qualité du dallage existant - 30 cm d’épaisseur en béton - pour nous affranchir de renforts de fondations», précise Fanny Robin, architecte et chef du projet pour l’agence Theilmann. Le nombre de pilotis a été dicté par les charges à descendre et calculé par le bureau d’études bois. Chaque portique est constitué de deux poteaux, dont celui de façade se prolonge jusqu’au plancher du R + 2. Ces poteaux moisent la poutre maîtresse du premier niveau. La partie en porte-à-faux permet de créer la coursive de chacun des étages. Au niveau des modules de bureaux, chaque paroi a été préfabriquée afin d’être assemblée sur place.
Pour respecter la réglementation incendie d’un établissement recevant du public, les panneaux en OSB sont isolés par 200 mm de laine de roche. Le complexe est ainsi classé M2, soit combustible et difficilement inflammable. Afin d’être en conformité avec la réglementation thermique 2012, en particulier l’étanchéité à l’air, tous les fluides sont apparents en vue de limiter les percements dans les panneaux. Le chantier s’est achevé début août 2013.
