Cette future gare d'interconnexion du TGV-Est sera construire à Vandières, à mi-chemin entre Nancy et Metz.
Mercredi 23 mars, le ministère des Transports a en effet donné son feu vert à la construction de cette gare, dont la localisation faisait l'objet de controverse dans la région.
Au cours d’une réunion, à laquelle participait notamment le ministre de l'Equipement Gilles de Robien, le président PS du conseil régional de Lorraine Jean-Pierre Masseret, le président de Réseau Ferré de France (RFF) Jean-Pierre Duport et le préfet de la Région Lorraine Bernard Hagelsteen, les participants se sont accordés sur l'objectif de lancer les travaux de la gare d'interconnexion "au plus tard au printemps 2007". Le conseil régional de Lorraine en assurera la maîtrise d'ouvrage indique l'AFP.
Une réunion se tiendra "très prochainement" à Metz, sous la présidence du préfet de région, "afin de préparer la déclaration d'utilité publique et d'arrêter le calendrier précis des travaux".
Le financement de la gare, d'un montant de 107 millions d'euros environ, sera assuré à 80% par le conseil régional (70 M EUR). Les conseils généraux de Meuse, Meurthe-et-Moselle et Vosges participeront à hauteur de 17,5 millions d'euros, selon une répartition proportionnelle à leur population, a-t-on précisé au conseil régional à Metz.
Vingt autres millions d'euros sont apportés par l'Etat, à travers les travaux déjà réalisés.
Le département de la Moselle, qui militait pour le site de Louvigny (Moselle) près de l'aéroport régional, n'a pas souhaité participer au financement.
Le site de Vandières (Meurthe-et-Moselle), situé à mi-chemin entre Nancy et Metz au-dessus de Pont-à-Mousson, ne faisait pas l'unanimité, les Mosellans trouvant notamment cette solution trop coûteuse par rapport au projet de Louvigny.






