Ilot tertiaire MO7A Paris 13e

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Maîtrise d’ouvrage Ing Real Estate/Sari développement Maîtrise d’Œuvre Jean-Paul Viguier

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Cette immense opération de plus de 50 000 m2 présente nombre de spécificités, à commencer par son implantation au-dessus des voies ferrées de la SNCF et de la ligne de métro Météor. Ce sous-sol « animé » a imposé le recours à une infrastructure inhabituelle basée sur une série de huit piles en béton. Cette situation fut également déterminante dans la volumétrie du projet décomposée en rien moins que dix corps de bâtiment : deux à R 8 alignés sur l’avenue de France, deux autres à R 6 parallèles en cœur d’îlot, un bâtiment R 4 sur la rue de Tolbiac, un autre sur la rue du Chevaleret et enfin quatre « bâtiments ponts » reliant perpendiculairement les bâtis sur l’avenue de France et ceux en cœur d’îlot. Cette configuration crée quatre larges cours intérieures.

Ce découpage et cet épannelage respectent l’esprit de l’îlot ouvert de Christian de Portzamparc architecte coordinateur de la ZAC. Ce faisant, ils confèrent à l’ensemble une échelle « parisienne ».

Les façades alternant surfaces noires et claires renouvellent opportunément le genre. On distingue deux grandes familles de murs-rideaux : verre et acier sur les immeubles ponts, façades « pleines » sur les longs pans. Plus précisément, une trame serrée de 0,45 m libère la composition de la raideur difficile à éviter avec le rythme plus ample du standard à 1,35 m. Les vitrages VEC hautes performances, sécurisés par de minuscules attaches visibles sous une lumière rasante, éclairent l’espace sur toute sa hauteur. Les ouvrants opaques en métal laqué sont articulés à 90° vers l’extérieur. Un petit garde-corps en verre préserve la transparence et permet de se pencher dans un geste apprécié des occupants. Le caractère quelque peu aléatoire de la composition, autorisé par la trame étroite, efface toute impression de répétitivité, fréquente sur de grandes surfaces.

Les oppositions entre fixe et ouvrant, foncé et clair sont adoucies par les textures de matières aux accords raffinés. Jean-Paul Viguier est allé chercher à Tivoli un travertin clair issu de la décomposition au fil des millénaires de matières végétales par l’acide sulfurique contenu dans l’eau de certaines sources locales. Sur les façades sud, la tôle d’aluminium anodisée « naturel » est brossée. Ailleurs, des vitrages portent une sérigraphie noire dans laquelle se découpent de minuscules hublots rectangulaires. Le contrôle de la lumière est assuré par des rideaux intérieurs aux lames verticales qui s’intègrent bien dans la philosophie générale du projet.

Une longue galerie s’étire sur deux niveaux le long de la façade sud. Elle pourrait à terme se prolonger pour relier plusieurs îlots ouverts. La noirceur des façades a été difficile à imposer au départ, mais aujourd’hui Viguier a beau jeu d’affirmer que « le noir n’est jamais noir » sur ces façades. Au coucher du soleil, la façade ouest, face à la gare d’Austerlitz, rougeoie comme un rubis aux reflets profonds.

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