En immobilier logistique, certains marchés secondaires compensent en partie le ralentissement observé de Lille à Marseille, en passant par Paris et Lyon. Ce que les experts qualifient de « dorsale ».
La dynamique du « quatrième anneau parisien (10 départements limitrophes de l’Ile-de-France) » illustre cette tendance, souligne JLL, le 10 juillet. Son « niveau d’activité élevé » affiche 387300m² au deuxième trimestre, et représente désormais 28% des surfaces logistiques transactées à l’échelle nationale, selon la société de conseil.
Plébiscité par les preneurs en manque de solutions en Ile-de-France, le département du Loiret totalise à lui seul plus de 249400m² placés.
A l’inverse, la demande placée au sein des quatre marchés historiques de la dorsale atteint seulement 592600m², en baisse de 12% sur un an.
Au deuxième trimestre 2024, seulement 676100 m² ont été commercialisés, en excluant les bâtiments de moins de 5000m². Ce niveau est inférieur de 6% par rapport au volume du T2 2023 (719500m²) et de 21% par rapport à la moyenne décennale.
Au premier semestre 2024, la décroissance de la demande placée en entrepôts de plus de 5000m² s’élève à 24%.