Filiale d’aménagement du Crédit Mutuel, la Sarest s’aventure au-delà de son berceau alsacien. Aux agences de Strasbourg, Mulhouse et Metz, se sont ajoutées depuis 2006 celles de Besançon, Annecy, Lyon et Lille. La région parisienne a suivi en juin et une agence devrait ouvrir au sud de Lyon d’ici à la fin de l’année, avec des entités composées au minimum d’un cadre technico-juridique et d’une assistante commerciale et administrative. Cette expansion impose une réflexion sur le futur nom de la Société d’aménagement de la région Est (Sarest). De même, la logique de groupe entraîne la recherche de synergies avec Atarexia, filiale immobilière active dans le Grand Ouest.
La maîtrise du temps
« La proximité constitue un gage de qualité, tant vis-à-vis des élus que des acquéreurs de nos lots », explique Claude Pignon, directeur général. Conséquence logique de l’expansion géographique, la part de l’Alsace dans l’activité, qui représente encore la moitié avec un chiffre d’affaires moyen de 15 millions d’euros pour 200 lots, devrait se réduire à un tiers dans les deux ans à venir.
Dans ses nouveaux territoires, l’entreprise de 25 salariés restera fidèle aux deux valeurs clé de sa culture d’origine : maîtrise du rythme de production en fonction des capacités financières et des volontés exprimées par les communes ; standard élevé de la qualité des aménagements. Au centre de l’Alsace, le lotissement de Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) illustre bien la maîtrise du rythme : après avoir étudié l’extension du village sur 16 hectares, l’aménageur prévoit un premier lotissement de 6 hectares à réaliser en deux tranches sur six ans, compatible avec des extensions futures. Dans des lots desservis par des voiries bordées de noues paysagères, les terrains viabilisés vendus par Sarest à 16 500 euros de l’are incluent les haies et murets séparatifs avec coffrets techniques encastrés ainsi que les cuves de stockage des eaux pluviales.
« La compétitivité de nos prix étonne souvent les communes et les acquéreurs : en tant que filiale d’une banque, nous avons le souci de la solvabilité de nos clients », commente Claude Pignon. Face à des maires de plus en plus impliqués dans l’urbanisme, l’aménageur devance certaines demandes par des prestations de conseil : « Nous n’hésitons pas à proposer du locatif social même quand on ne nous le demande pas, sachant qu’il s’agit souvent du seul moyen pour maintenir des jeunes couples dans les villages », témoigne le directeur général. A La Petite-Pierre (Vosges du Nord), les études de la Sarest ont permis à la commune de rentabiliser un projet de chaufferie bois, grâce au raccordement des logements et d’une maison de retraite.
Entreprises : le choix de la proximité
« La qualité de nos aménagements repose sur celle de nos prestataires », se plaît à répéter Claude Pignon. La Sarest responsabilise ses bureaux d’études par des missions complètes, afin de garantir la conformité de l’exécution par rapport à la conception. Outre Berest, partenaire historique basé à Illkirch-Graffenstaden, ces missions ont également mobilisé l’autre grand bureau d’études alsacien OTE, ainsi que le groupe Egis. De plus en plus, la Sarest s’appuie également sur des urbanistes.
Pour choisir les entreprises de TP chargées de réaliser ses projets, la Sarest systématise les appels d’offres et se montre encore plus attentive à la proximité qu’au prix. « Il m’est arrivé de refuser le moins disant parce qu’il se trouvait à 100 km du site. Cela aurait impliqué 3 heures de camion par jour pour le personnel, autrement dit un mauvais choix pour les conditions de travail, pour l’environnement et pour la qualité de l’exécution », précise Claude Pignon.
CONTACT
Claude Pignon, directeur général. Tél : 03.88.14.83.00.
