«Un euro des collectivités locales déclenchera un euro de l’Etat », a affirmé Jean-Marc Rebière, préfet-coordonnateur du projet de ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône, à l’issue du comité de pilotage du 3 octobre à Dijon. En annonçant une contribution de 724 millions d’euros, l’Etat donne en même temps sa règle du jeu. Les régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté, déjà engagées à hauteur de 520 millions d’euros, sont prêtes à ajouter 100 millions supplémentaires si elles obtiennent des modalités d’emprunts avantageuses. Réseau ferré de France, maître d’ouvrage, porte sa participation de 302 à 502 millions d’euros.
Une surtaxe de 50 centimes Après la confirmation de la part de la Suisse, s’élevant à 66 millions d’euros, on attend maintenant celle de l’Europe, autour de 200 millions d’euros. Pour boucler le plan de financement arrêté à 2,312 milliards d’euros (estimation à fin de travaux, en 2011), il manque cependant 200 millions d’euros. La contribution « d’autres collectivités locales bénéficiant des effets directs ou indirects », Rhône-Alpes en particulier, est souhaitée. Le comité de pilotage suggère aussi une surtaxe de 50 centimes par voyageur sur les trajets Paris-Lyon-Marseille.