65 % des jeunes diplômés de 1996 occupent un emploi un an après l'obtention de leur diplôme mais un jeune sur trois n'a toujours pas d'emploi au bout de cette période et un sur quatre parmi les plus de vingt-cinq ans est allocataire du RMI. C'est ce que montre une étude de l'Association pour faciliter l'insertion des jeunes diplômés (Afij), menée auprès de 3 000 jeunes diplômés de 1996 inscrits dans les antennes de l'Afij. L'étude se base sur 1 200 réponses.
Parmi les 65 % de jeunes ayant trouvé un emploi, 56 % occupent des emplois sous contrats que l'association qualifie de « précaires » (CDD, intérim, CES...), 41 % des rémunérations sont inférieures à 8 500 francs brut par mois et 43 % ne sont pas satisfaits ou moyennement satisfaits de l'adéquation entre leur emploi et leur projet professionnel.
L'association s'inscrit donc en contrepoint du l'étude du Cereq (Centre d'études et de recherche d'emploi et qualification) portant sur les promotions de 1994 (« Le Moniteur » du 17 octobre, p. 62).
L'association, qui oeuvre essentiellement dans le secteur universitaire, a recueilli 9 000 inscriptions supplémentaires ces six derniers mois. Elle veut jouer le rôle d'interface entre les professionnels et les jeunes à qui elle dispense formations et informations. Dix mille entreprises lui sont désormais affiliées, et l'association a recueilli et diffusé 1 700 offres d'emploi depuis le début de l'année, soit 41 % de plus que l'an dernier sur la même période.
Afij, 28 rue d'Assas, 75006 Paris.