En cinq axes et 16 mesures, le Conseil national de l’Ordre des architectes (Cnoa), a développé un «plaidoyer» - et non un manifeste – pour défendre la création architecturale à même, selon lui, d’offrir les solutions indispensables pour mieux vivre ensemble, et réussir la transition écologique et sociale du pays.
Issu de la réflexion de ses 300 conseillers ordinaux récemment réunis en convention à Nantes, ce plaidoyer acte le caractère interministériel de l’architecture pour la placer au cœur des politiques publiques. Avec l’élection présidentielle en ligne de mire, il s’agit de faire évoluer le modèle économique actuel qui ne permet plus de garantir une qualité de vie à tous les citoyens. Afin de replacer l’intérêt public de l’architecture, tel que reconnu par la loi de 1977, au cœur de la fabrication de la ville, le plaidoyer entend faire de l’architecte un acteur apte à agir dans tous les territoires, pour porter une vision d’avenir.
Parce que la fabrication de la ville façonne notre vie en société pour des décennies, le Cnoa voit, dans le cadre de vie une mise en espace de notre démocratie. Face aux enjeux écologiques et à la conjoncture mondiale, face à l’épuisement programmé des ressources et au chaos climatique annoncé, l’anticipation est de rigueur.
Des solutions existent déjà, des expériences réussies et des bonnes pratiques se trouvent partout sur le territoire, qu’il s’agit de banaliser, d’essaimer et d’amplifier.
- Renforcer les territoires, pour permettre un développement mieux équilibré;
- Passer d’une politique du logement à une politique de l’habitat;
- Réparer la ville en donnant la priorité à la réhabilitation;
- Changer nos pratiques face au changement climatique;
- Décarboner la construction en développant de nouvelles filières de matériaux.
Tels sont les cinq axes développés dans le plaidoyer (12 pages) mis à disposition de tous, élus en tête, par le Cnoa.
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