Faire progresser les entreprises de travaux publics dans le domaine de la santé au travail et de la sécurité, tel est l’objectif de convention nationale de partenariat signée, jeudi 29 mars, par La Fédération nationale des travaux publics avec la direction générale du Travail, la Caisse nationale de l’Assurance maladie des travailleurs salariés (direction des risques professionnels), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP). « Cette date du 29 mars constitue une étape importante pour la santé au travail dans les travaux publics. Aujourd’hui, par la signature de notre convention de partenariat novatrice et dont très peu de branches professionnelles se sont dotées, nous enclenchons une nouvelle dynamique pour la santé au travail », a déclaré Patrick Bernasconi, président de la FNTP.
Cette convention, conclue pour 5 ans, porte sur huit questions prioritaires : la prévention des risques chimiques, des troubles musculo-squelettiques, des risques psycho-sociaux, des risques routiers professionnels, l’amélioration de la conception des machines, le renforcement des questions de santé au travail au sein des formations initiales et continues, la diffusion des bonnes pratiques des entreprises et la sensibilisation des maîtres d’ouvrage aux obligations de coordination et de conception pour renforcer la sécurité des salariés. Les signataires de cette convention se sont engagées sur des domaines précis qui feront l’objet d’un suivi. l’OPPBTP, par exemple, interviendra particulièrement sur la prévention des risques chimiques et ses TMS.
Les représentants de ces organismes partenaires seront accueillis au sein des commissions nationales et régionales de la FNTP afin de suivre au plus près les actions mises en œuvre et leurs impacts. La FNTP s’est engagée, au travers du contrat d’avenir TP, à informer régulièrement les organisations syndicales de salariés sur les avancées en matière de santé au travail.
Entre 2000 et 2010, le secteur des travaux publics a vu la fréquence des accidents du travail baissé de 25% et leur taux de gravité diminué de 12%.