La start-up Kraaft lève 3,2 millions d'euros

L'appli, qui se présente comme l'équivalent d'un Whatsapp pour les chantiers, organise les conversations pour automatiser le suivi des opérations. 

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L'appli organise les données des conversation pour faciliter le suivi de chantier.

La start-up Kraaft, qui a mis au point une appli de suivi et de reporting chantier dont l’utilisation s’apparente à Whatapps, vient de lever 3,2 millions d’euros. « L’enjeu pour nous est d’accélérer sur le développement de l’outil afin d’atteindre la rentabilité pour 2024 », explique Marc Nègre, l’un des trois co-fondateurs de l’outil.

Le chemin vers la rentabilité semble être acquis puisque la jeune pousse affiche une croissance rapide : de 220 clients en juillet dernier, ils sont passés à 300 début octobre. Il s’agit aussi bien de grands groupes comme Bouygues, Véolia, Fayat ou NGE que de PME. Le chiffre d’affaires annuel récurrent [l’appli est disponible sur abonnement, NDLR] est de 1,4 millions d’euros. Kraaft cible désormais les 10 000 utilisateurs en France d’ici à la fin 2024. 

Géolocalisation des photos

Les investissements visent à perfectionner encore l’outil. Parmi les dernières mises à jour significatives, Marc Nègre cite la mise en place de la géolocalisation sur les photos « particulièrement utile pour les grands linéaires de route, les travaux sur des canalisations ou de remplacement des compteurs d’eau. Les chefs d’équipe peuvent suivre les opérations sur une carte. »

Un autre développement concerne la création d’un dossier de chantier associé à chaque conversation. « Il permet de réunir tous les documents qu’un chef de chantier doit présenter en cas de contrôle comme les DT-DICT, les plans, les arrêtés de voirie… », énumère le co-fondateur.

Enfin, la dernière nouveauté concerne le côté modulaire de l’appli qui autorise ses utilisateurs à créer davantage de processus adaptés à leurs priorités.

Une stratégie vers l'automatisation des rapports d'opération

La levée de fonds auprès de Chalfen Ventures, Stride VC, OSS Ventures et de business angels va permettre d’accélérer davantage sur ces développements, et donc de recruter des développeurs, afin de poursuivre la stratégie de la start-up dont Marc Nègre est convaincu que « d’ici cinq ans, beaucoup de rapports pourront être automatisés sans demander aux équipes de remplir le moindre formulaire. »

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