Le géant américain des donuts à la conquête du pays des beignets. Krispy Kreme a ouvert début décembre son premier point de vente français, qui fait également office d’atelier de production. Pour faire du bruit, il a choisi « un emplacement premium sous la Canopée » du quartier central de Châtelet à Paris, présente Alexandre Maizoué, directeur général de l’enseigne en France. Le site de 550m² a représenté un investissement de 2,5M€.
Après ce « flagship », un deuxième atelier de 850m² à Créteil (Val-de-Marne) sera livré en mars. Fort d’une capacité quotidienne de 42 000 donuts par ligne de production, celui-ci devra accompagner le développement de la chaîne, d’abord en Ile-de-France avant de se déployer dans les métropoles régionales. Une dizaine d’ouvertures sont annoncées au premier trimestre, notamment à Gare de Lyon à Paris. D’ici 2028, Krispy Kreme vise 500 « points d’accès », dont 9 sites de plus de 100m² et 400 armoires à installer dans les supermarchés.
A l’assaut des centres commerciaux franciliens
La stratégie immobilière de Krispy Kreme repose, entre autres, sur des baux de dix ans signés auprès des grandes foncières comme Unibail-Rodamco-Westfield et Klépierre pour s’installer dans leurs centres commerciaux, de Rosny 2 (Seine-Saint-Denis) à Bel Epine (Val-de-Marne). Krispy Kreme cherche aussi « des pieds d’immeubles très urbains à Paris de moins de 90m² », souligne-t-il.
Les travaux s’étalent sur une petite semaine. « Le gros du travail porte sur la menuiserie, l’aménagement des comptoirs et des vitrines », illustre-t-il. Le fabricant et vendeur de donuts est lié par un contrat-cadre de cinq ans à l’Agence Versions. En interne, il s’appuie sur 4 développeurs et 3 personnes chargées du pilotage des travaux.