L'agglomération du Puy est la première en Auvergne à signer un contrat d'agglomération avec l'Etat. D'un montant de 50 millions d'euros (dont 7 millions de l'Etat), il vise à relancer l'agglomération par le désenclavement et la culture, perçue selon Pierre Mongin, préfet de la région Auvergne, comme « moteur de la qualité de vie et de l'attractivité du territoire ». Un important volet de ce contrat est consacré à la remise à niveau d'équipements culturels dégradés.
Equipements culturels en rénovation
Parmi les 39 opérations programmées figurent en particulier la rénovation du théâtre du Puy et du centre des arts et du patrimoine qui regroupera en 2006 l'école de musique et de danse, l'atelier national de la dentelle, l'école des beaux-arts et un auditorium de 300 places. Ces deux chantiers entreront dans leur phase active en 2004. La rénovation du musée Crozatier et la création d'un centre de rencontres européen à l'Hôtel-Dieu sont aussi envisagées. En cours d'élaboration par Jean-Michel Wilmotte, architecte, ce dernier projet d'un coût prévisionnel de 7,7 millions d'euros achèvera la requalification de la ville haute en complément du nouvel hôtel du département. La théâtralité du site historique du Puy sera renforcée par un plan lumière. Sur le plan touristique, seront aménagés un centre aqua-ludique à Brives-Charensac et les rives de la Borne à la Loire.
Dans le cadre d'une politique active de l'habitat à l'échelle de l'agglomération, une OPAH communautaire sera engagée dans le prolongement de celle centrée sur la vieille ville. Dotée de 5,4 millions, elle s'inscrira dans un schéma plus global de renouvellement urbain et entraînera la révision du plan de sauvegarde de la ville basse.
Déblocage de crédits routiers
Le Puy-Saint-Etienne est un axe de désenclavement de l'agglomération avec la poursuite de l'aménagement à 2x2 voies de la RN88 et d'une route express Le Puy-Brioude. Ces projets, inscrits au contrat de Plan Etat-région, bénéficieront du déblocage de 14,6 millions de crédits routiers récemment annoncés par le ministre de l'Equipement. Ils permettront d'achever la première phase de la déviation du Monteil et d'amorcer la construction du viaduc de Taulhac en 2004.
