Le logement libre reprend du poil de la bête. A la peine sur fond de crise de la demande depuis 2022, cette typologie d’actifs a contribué à la légère hausse, de 6% au premier trimestre 2024 sur un an, du montant global des investissements résidentiels en France, à 625M€, selon le Groupement d’intérêt économique (GIE) Immostat, le 3 mai.
Les actifs résidentiels classiques, intermédiaires et intergénérationnels ont totalisé 518M€ au premier trimestre, en hausse de 30% par rapport au T1 2023.
Une ombre plane toutefois sur le logement géré. Les résidences étudiantes, seniors, etc… ont capté 107M€, en baisse de 44% sur un an.
L’Ile-de-France capte l’essentiel des investissements
Toutes typologies confondues, « Paris et ses couronnes ont été les principaux terrains de jeu des investisseurs » avec plus de 500M€ engagés, soit 81% du volume global, souligne BNP Paribas Real Estate.
Ce membre du GIE pense « que le premier semestre 2024 risque d’être encore compliqué pour le marché du logement en France » en raison des taux d’intérêt qui « restent (…) élevés, et sont couplés à des prix qui ne baissent pas encore suffisamment ».
Le comportement des assurances, banques... séduits par le coliving, le logement intermédiaire et d’autres formes d’habitat à mettre en location dépend principalement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Ses taux directeurs devraient baisser d’ici cet été, selon la Banque de France.