Renzo Piano, architecte de la Cité internationale de Lyon, pourra bien participer à la consultation lancée par la ville selon la procédure dite de marchés de définition qui intéresse un nouveau programme de développement de ce site avec l'extension de la fonction congrès (construction d'une salle de 3 000 places et de ses annexes) et la possibilité d'implantation d'un second centre français de conférences international et diplomatique sur le modèle du centre Kléber à Paris.
Saisi pour arbitrage par le contrôle de légalité qui émettait un doute sur le choix de l'architecte génois - compte tenu de son antériorité sur le site et l'avantage qu'il pouvait en tirer - le tribunal administratif de Lyon a par jugement du 24 juin 1999 validé les arguments de la ville.
La consultation pourra donc se poursuivre avec une finalisation fin 1999 début 2000 des propositions des quatre candidats retenus - Viguier, Tchoumi, Scali et Piano - par la commission d'appel d'offres de la ville. Cela permettra de déboucher éventuellement sur des contrats de maîtrise d'oeuvre qui couvriront tout ou partie du développement de la partie amont de la Cité internationale.
La consultation réalisée, les entreprises pourraient être choisies fin 2000 pour un démarrage de la salle de 3 000 places en 2001.
