Le géant de l'industrie lourde japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et le groupe de sidérurgie Nippon Steel discutent d'un rapprochement de leurs activités de construction de ponts, victimes de la baisse des commandes publiques.
Le plan envisagé consiste à fusionner la société filiale de MHI, MHI Bridge and Steel Structures Engineering, et la firme Nippon Steel Bridge, rattachée à Nippon Steel, selon le quotidien économique Nikkei repris par l'AFP.
En regroupant leurs forces, MHI Bridge and Steel Structures Engineering, actuel numéro deux du secteur, et Nippon Steel Bridge, en huitième position, souhaitent se hisser au premier rang de cette activité au Japon.
Le chiffre d'affaires cumulé des deux sociétés pour l'année budgétaire en cours avoisinerait les 40 milliards de yens (260 millions d'euros), contre 32 milliards de yens pour l'actuel numéro un, Yokogawa Bridge Holdings.
"L'environnement des affaires dans la construction de ponts est rude et il est exact que nous étudions diverses solutions, y compris un partenariat, mais à l'heure actuelle nous n'avons rien décidé", a commenté MHI.
Soucieux de redresser les finances publiques, le gouvernement japonais et les collectivités territoriales ont réduit les commandes de travaux et durci les conditions d'appels d'offres.
Du fait d'une concurrence accrue, les groupes du secteur de la construction d'infrastructures publiques sont obligés de compresser leurs coûts et de revoir leur modèle économique, soulignent les médias.