Murs précoffrés Réduire le temps de mise en œuvre

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Dans le cadre de la rénovation-extension du collège Jean-Macé de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), le conseil général a entrepris la construction d’un gymnase de 1 000 m2. Pour en réaliser l’enveloppe, l’entreprise Lainé Delau chargée des travaux a eu recours à des murs précoffrés. « C’est avant tout le gain de temps à la mise en œuvre qui nous a incités à choisir cette technique », explique Arnaud Deniau, conducteur de travaux. Trente-six murs de 10,35 m de hauteur, 3 m de largeur et 30 cm d’épaisseur ont ainsi été mis en œuvre, soit une surface d’environ 1 200 m2.

Les éléments les plus lourds (8,5 tonnes) ont été mis en place au moyen d’une grue mobile de 250 tonnes. Attachés par deux boucles en partie haute, ces murs de grande hauteur ont été relevés sur un retourneur à axe (type A).

Stabilisés au moyen d’étais tire-pousse, les prémurs doivent pouvoir résister à des vents extrêmes de 149 km/h. Ils sont remplis avec du béton autoplaçant (BAP) par banchées successives de 1 m de hauteur à partir d’une nacelle. Le cordon de mousse placé préalablement entre les panneaux évite toute fuite de laitance. Les joints seront au final remplis de mastic et les murs précoffrés recevront en finition extérieure une simple lasure. Apparus il y a moins de deux ans sur le marché, des prémurs de seulement 16 cm d’épaisseur ont été également été prescrits sur ce chantier. Proposés par le préfabricateur Fehr Technologies, ils témoignent des constantes évolutions techniques du secteur.

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