« Parce que la biodiversité conditionne l’avenir des sociétés humaines, y compris dans ses aspects économiques, elle concerne chacun des 67 millions de français. Dès lors, la future loi-cadre doit faire de la biodiversité une priorité nationale » ont conclu les organisateurs des 3e assises qui se sont tenues à Nantes, capitale verte de l’Europe.
Lors de la séance plénière les participants se sont surtout intéressé aux objectifs et aux enjeux en matière de gouvernance liés à la prochaine loi-cadre biodiversité qui devrait être présentée au plus tard en septembre. Ce texte donnera le cadre pour préserver, valoriser, restaurer, partager équitablement les ressources. La loi devrait faire de la biodiversité une priorité interministérielle, au sein de toutes les politiques sectorielles en lien fort avec l’ensemble des territoires, urbains comme ruraux, en réaffirmant le rôle des collectivités et en améliorant l’articulation entre les différentes échelles.
Vers une Agence nationale de la biodiversité
La biodiversité sera au centre des politiques d’aménagement du territoire. La loi-cadre devrait ainsi rappeler l’importance d’éviter, puis réduire, et enfin compenser les impacts résiduels de tout projet d’aménagement.
La prochaine loi de finances devrait donner les moyens de mise en oeuvre des ambitions de cette loi-cadre, notamment concernant la création d’une Agence française de la biodiversité. Forte de la bonne note sur ce dossier dans le cadre de « Capitale verte de l’Europe », Nantes Métropole s’est d’ailleurs officiellement portée candidate pour accueillir cette Agence.
Enfin, une attention devrait également être donnée au développement de la recherche et à la place de la biodiversité dans l’éducation. D’ailleurs pour cette édition 2013, l’art et la philosophie se sont invités à ces assises. Des slameurs et un philosophe ont restitué, à leur façon, les débats qu’ils ont suivis durant les deux premiers jours.