Cobaty Strasbourg a fêté ses 40 ans le 7 juin. Comment se porte l'association ?
Ses rangs grossissent régulièrement. Nous comptons une vingtaine de membres de plus en deux ans pour atteindre 75 dans le Bas-Rhin, sans déroger aux exigences de la règle de cooptation et d'adhésion à titre individuel. Nous constatons que les candidatures viennent à nous spontanément. Nous composons ainsi un groupe bien représentatif de la diversité de l'acte de construire (architectes, BET, avocats, assureurs, banquiers, entreprises, etc.) et qui se féminise de plus en plus.
En tant que président depuis 2020, quelles impulsions avez-vous souhaité donner ?
Avec d'autres, j'incarne un renouvellement de génération, dans le but d'attirer davantage de personnes en activité. Nous y parvenons. Il nous importe de conjuguer la convivialité avec l'apport d'éclairages intéressants, experts ou de pratique concrète, sur les sujets mobilisateurs du moment.
Des réunions ou visites récentes ont porté sur l'économie circulaire, la surélévation des bâtiments, la reconversion touristique de l'aciérie allemande Völklinger Hütte ou encore les projets d'extraction du lithium dans le nord de l'Alsace.
Quel est le but du Trophée jeunes, remis pour la première fois le 7 juin ?
Lancé avec les Compagnons du devoir, il vise à mettre en avant des jeunes dont le parcours (formation, réalisation ou première intégration en entreprise) a valeur d'exemple pour accroître l'attirance vers nos métiers. Le choix s'est fait entre trois jeunes femmes - deux plâtrières et une tailleuse de pierre - laquelle a été récompensée.