En marche vers la « résilience » des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Le ministre de la Ville et du Logement Olivier Klein a dévoilé, le 27 avril, les 25 premiers sites retenus dans le cadre de la démarche Quartiers Résilients.
Objectif : financer des actions complémentaires aux travaux de rénovation urbaine prévus par le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).
Les 25 autres sites qui bénéficieront également de subventions d’ingénierie, de dépenses de personnel et d’investissements seront connus avant cet été.
Soutenir l’économie circulaire
Une enveloppe de plus de 125M€ sera dédiée aux 50 QPV choisis parmi les 453 sites accompagnés par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Le budget prévisionnel se compose ainsi : 100 M€ de l’Anru, 15M€ du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et 10M€ de la Banque des territoires (Caisse des dépôts). En outre, l’Agence de la transition écologique (Ademe) pourra mobiliser « jusqu’à 50 millions d’euros par an » via son fonds chaleur.
La « résilience » vise différents objectifs. Elle permet de sortir des énergies fossiles : à Bordeaux, « des bailleurs sociaux ont créé un réseau de chaleur biomasse pour le quartier » financé, explique l’Anru. Cette démarche soutient en outre l’économie locale et circulaire : à Val-de-Reuil (Eure), « un parking vacant sera reconverti en ressourcerie ». Elle est également synonyme d’adaptation au dérèglement climatique : à Marseille, « les sols désimperméabilisés et renaturés feront office de climatiseur l’été et d’éponge en cas de fortes pluies ».