Au départ en retraite de Michel Botrel, voici neuf ans, son fils Christophe a préféré modifier la structure juridique de l'entreprise pour s'entourer d'un directoire. « Une question de bonne entente », commente-t-il simplement, pour signifier que c'était là une façon de reconnaître la place essentielle des compagnons de son père, fondateur des établissements Botrel en 1966. Aujourd'hui, Yves Kerhir dirige les travaux, et Marylène Stéphan assure la gestion administrative et financière.
Basée à Grâces, près de Guingamp, la société opère sur tout l'Ouest, de Brest à Laval en passant par Nantes. Ici, pas de sur-spécialisation, l'activité se répartit entre plomberie, chauffage, ventilation, climatisation et électricité. Les clients sont à 95 % dans la sphère publique : conseils généraux et régionaux, hôpitaux. Tous ses marchés étant remportés sur appels d'offres, il ne faut pas chercher dans les prix pratiqués la raison de la bonne santé financière des établissements Botrel. Si le chiffre d'affaires progresse à 8 millions d'euros à fin juin 2004, contre 7 millions l'année précédente, et si la marge nette se maintient entre 7,5 % et 8 % sur les quatre dernières années, Christophe Botrel y voit le résultat d'une bonne motivation du personnel, dont l'effectif est aujourd'hui de 65 personnes. « On n'a pas de recette secrète. Il faut une rémunération correcte pour que le personnel soit partant. Nous donnons beaucoup de primes de participation. Il n'y a pas beaucoup de turn-over. »
CA : 7,1 millions d'euros - Effectifs : 65 salariés
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Christophe Botrel.