Le 8 novembre, Jacques JP Martin, maire de Nogent-sur-Marne, a succédé à Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire de Cachan, à la tête de Paris Métropole. Le syndicat mixte d’études, officiellement installé en juin 2009, compte désormais 169 membres sur les 174 adhérents potentiels. « L’adhésion récente de nouvelles collectivités territoriales de droite et du centre, ainsi que la présence de tous les conseils généraux franciliens, donnent à Paris Métropole une légitimité politique, lui conférant un rôle primordial dans le chantier du futur Grand Paris », commente le nouveau président. « Nous avons réussi à créer l’agora des élus du Grand Paris », se félicite pour sa part Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, en charge des relations avec les collectivités territoriales d’Ile-de-France.
Vice-président de Paris Métropole, le maire de Paris souhaite que le programme de travail s’articule autour de trois grandes thématiques : le logement, la solidarité financière et la gouvernance. Des sujets sensibles « qui pourraient fâcher dans d’autres instances », reconnaît Jacques JP Martin.
Ecrire la partition ensemble
C’est pourquoi, insiste Pierre Mansat, il ne faut pas changer la méthode de travail : « Les nouveaux entrants ne doivent pas se sentir pris au piège. Il est hors de question d’avancer plus vite que la musique, nous devons écrire la partition ensemble. » Premier défi à relever pour le président : la rédaction, pour début décembre, de l’avis sur le projet de métro automatique du Grand Paris, dans le cadre du débat public qui se tient jusqu’au 31 janvier. « Il existe sans doute des intérêts divergents sur ce projet. Ce sera une belle expérience si nous parvenons à rendre un avis pertinent », conclut l’adjoint au maire de Paris.
