Pour construire quatre maisons individuelles à Commensacq (Landes), Olivier Banos, maître d'ouvrage, souhaitait utiliser du pin maritime local. « Cette essence permet toutes les mises en œuvre puisqu'il est facile à abouter et absorbe très bien les traitements. Deux atouts qui compensent la pousse généralement courbée de l'arbre », indique Philippe Labadie, dirigeant éponyme de la scierie située à une cinquantaine de kilomètres.
Ici, le parti pris est total puisque toute la construction met en œuvre du pin maritime : depuis sa structure poteaux/ poutres jusqu'aux menuiseries et au bardage, en passant par les murs à ossature bois et la volige mi-bois de la toiture.

Atteindre la bonne classe d'emploi. Afin d'atteindre la classe d'emploi 3.2 imposée par la norme qui vise à le rendre résistant à une humidification fréquente, les poutres mises en œuvre à l'extérieur ont subi un traitement par autoclave. A l'intérieur de la maison, une classe 2 suffit puisque le matériau est protégé des intempéries.
Lors de sa mise en œuvre, le pin maritime a été protégé par la dalle de béton, mais aussi par un muret qui évite le contact direct avec le sol. Enfin, le montage des éléments préfabriqués n'a duré que trois semaines, le dirigeant ayant préféré renforcer les équipes au moment de la pose de la volige pour éviter toute exposition aux intempéries lors de cette phase délicate. Chaque maison s'étend sur une surface comprise entre 100 et 120 m² de plain-pied.