Portes intérieures et séparations

Pratiquement rien à signaler… C’est en réalité le sentiment des acteurs du marché de la porte intérieure. Ainsi pour Anne Renon, responsable marketing-communication du groupe Jeld’Wen, « le marché se maintient même s’il est plus faible que celui de la porte technique ». Un constat que fait également Serge Rozière, PDG de Rozière : « Nous sommes directement impactés par la baisse de la construction car la porte intérieure est essentiellement un marché du neuf. Lors de grosse rénovation, les clients pensent à changer leurs portes mais cela s’effectue en général dans les conditions du neuf. En plus, il y a une nouvelle distribution de l’espace dans les bâtiments avec moins de portes et des pièces plus grandes ». Alain Bessière, gérant de Batibois Rodez, note toutefois une différence de tendance entre « un marché du volume qui ne va pas bien et un marché de la rénovation plus dynamique grâce à la recherche de produits décoratifs ». Du côté des portes et cloisons de séparation, l’ambiance est plus morose, à en croire Arnaud Visse, président de Coulidoor : « Nous avons connu de grosses baisses entre 2012 et 2013 sur ces produits en étant concurrencés par des kits standards vendus à bas prix alors que nous sommes des acteurs du sur-mesure ». Un facteur prix qui est essentiel à la compréhension du marché selon Serge Rozière : « Depuis plusieurs années, les prix sont tirés vers le bas ce qui nous a amenés à restructurer l’entreprise pour adapter notre stratégie ». Notes positives tout de même avec l’impact de la loi sur l’accessibilité mais aussi « la volonté des clients d’aller vers des produits éco-certifiés qui pourraient faire monter le marché en gamme », constate Anne Renon.