Le 27 août, Renaud Dutreil, secrétaire d'Etat aux PME, a présenté en Conseil des ministres une communication sur la réforme de l'apprentissage. Celle-ci sera intégrée dans le projet de loi sur la formation professionnelle que doit présenter cet automne François Fillon, ministre des Affaires sociales. Renaud Dutreil veut s'attaquer à la mauvaise image de l'apprentissage, trop souvent liée à une orientation des jeunes après une situation d'échec scolaire. « Pourtant, l'insertion professionnelle des jeunes apprentis est excellente. 75 % trouvent un emploi », relève-t-il.
Statut particulier comparable à l'étudiant
Afin de remédier au chômage des jeunes, le gouvernement veut augmenter le nombre d'apprentis. Pour ce faire, Renaud Dutreil entend améliorer l'information des jeunes sur les métiers, favoriser la découverte de l'entreprise dès la classe de sixième pour les collégiens. Il désire aussi améliorer le statut de l'apprenti (rémunération, transport, etc.), et évoque même la création d'un statut particulier comparable à celui d'étudiant.
Vis-à-vis des entreprises, il veut alléger leurs contraintes administratives et mieux reconnaître le rôle formateur du maître d'apprentissage. Il a par ailleurs lancé une étude sur « l'économie économique du contrat d'apprentissage », afin de vérifier s'il est attractif pour l'entreprise et le jeune. Reste maintenant à Renaud Dutreil à traduire ces orientations en mesures concrètes.
