Née en 1847, l'entreprise Beaufils SA (CA : 3,916 millions d'euros ; résultat net : 0,432 million d'euros) à Saint-Etienne (Loire), spécialiste de la couverture, connaît toujours des jours heureux, encore renforcés en 2001 avec une explosion du chiffre d'affaires et du résultat. « Il faut y voir l'influence de la tempête, du taux de TVA à 5,5 % et de la notoriété de l'entreprise », commente Alain Rivat (ci-contre), P-DG de Beaufils SA. La société (charpente bois, couverture, zinguerie, plomberie) travaille à 90 % en rénovation pour une clientèle privée et publique, passant avec un égal bonheur d'une maison individuelle à un immeuble collectif, ou à un monument historique, église ou château. « Son ancienneté et sa notoriété sont sa meilleure publicité, explique Alain Rivat. Il n'y a pas de mystère : le bouche à oreille, il n'y a pas mieux ! » Cette progression n'est pas entravée pas la difficulté à embaucher le personnel qualifié nécessaire, au nombre de 45 aujourd'hui, en hausse de 25 % depuis 1999 : « Nous avons la chance d'en trouver facilement. » Beaufils SA investit beaucoup, il est vrai, dans l'apprentissage : il n'est pas rare de compter jusqu'à neuf apprentis dans l'entreprise... dont la plupart reste à l'issue de leur formation.
« Notre personnel est jeune, compétent, motivé et qualifié. Ses responsables, tout aussi jeunes, disposent d'une grande délégation dans l'organisation de leur travail », ajoute Alain Rivat, qui y voit une des raisons de son succès actuel et... futur, conforté par une trésorerie appréciable, gage de sécurité.